Le jeu Vis ma vie de gypaète

Le gypaète est l’un des 4 vautours visibles en France. Disparu des Alpes au début du XXe siècle, il a été réintroduit dans les années 80.
Il se distingue notamment par son régime alimentaire très spécialisé, constitué en majorité d’os. Il recherche donc les carcasses d’animaux morts. Lorsque l’os est trop gros, il le lâche de très haut sur un rocher pour qu’il se brise ; c’est pourquoi on le surnomme « le casseur d’os ».
Le gypaète est très sensible aux dérangements lors de la nidification. Les survols aériens, les activités sportives de pleine nature, en hiver comme en été, peuvent l’inciter à quitter le nid et à abandonner définitivement l’œuf ou le poussin.
Les activités humaines et les constructions représentent, également pour lui, des dangers.
Les câbles aériens en particulier présentent un risque de percussion et certains pylônes électriques un risque d’électrocution. Il existe heureusement des moyens de réduire ces risques.

Le jeu « Vis ma vie de gypaète » constitue un support privilégié de sensibilisation pour les animations réalisées dans les les écoles par les agents du Parc national de la Vanoise. Il n’est pas destiné à la vente.

Le jeu des 4-6 ans (sur le principe du jeu de memory) : il s’agit de retrouver collectivement les 2 tuiles de chaque mois, de septembre à août pour reconstituer le cycle de vie du couple de gypaète jusqu’à l’envol du jeune gypaète. Attention ! 2 tuiles d’intrus perturbateurs se cachent.

Le jeu des 6-10 ans  : Le principe du jeu est d’aider un couple de gypaètes barbus à vivre sa vie : avoir un petit qui s’envolera du nid. Pour cela, les joueurs doivent assurer la tranquillité de son territoire tout en effectuant chacune des étapes du cycle de vie des parents et du petit sur une année. Attention ! Les adversaires peuvent bloquer la progression de l’oiseau imposant une « perturbation » ou une « question ». Heureusement, des solutions existent !

Le jeu a été fabriqué en France avec le souci de préserver l’environnement, de favoriser les travailleurs en insertion et les entreprises locales. Il a été illustré par Alexis Nouailhat.